
Meurtre à la gomme
Madame Hécart, la mère d’Eléonore, gravit prestement l’escalier qui menait au bureau de Madame Roche, directrice de l’école primaire. La punition injuste infligée à son rejeton l’avait plongée dans une colère noire, très noire.
Tous les parents se plaignaient de son extrême sévérité mais, prudents, se contentaient de le faire à l’extérieur des grilles de l’établissement.
Madame la directrice terrorisait. C’était une grosse dame ronde comme une coppa (1) trop courte dotée d’une paire de seins énormes et répandus. Son visage en forme de lune était incrusté de deux minuscules yeux noirs, surmontés d’une épaisse chevelure courte, blonde et huileuse dont la frange était retenue sur le côté par une éternelle barrette.
Elle ne parlait pas, elle éructait en reprochant et en grondant. Elle punissait également sans cesse pour des raisons qu’elle seule comprenait. Et quand elle ne hurlait pas, elle ronchonnait. C’est ainsi que Madame Roche fut surnommée Madame Ronchon.
Certains parents pensaient même qu’il s’agissait de son vrai patronyme tant il lui allait comme un gant (de crin).
La plupart des instituteurs étaient en froid avec elle. Elle réduisait de moitié le nombre autorisé des photocopies par classe obligeant les élèves à suivre à deux sur la même feuille, accusait les professeurs qui taillent trop souvent leurs crayons de mettre en péril l’équilibre financier de la coopérative scolaire et du coup, inventoriait le contenu des poubelles de chaque classe tous les soirs.
En poste depuis dix ans, tous attendaient que l’heure de sa retraite sonne, une bouteille de champagne bien cachée au fond du tiroir de Monsieur Lagrive, maître au cours préparatoire.
Trois années consécutives, tous y avaient cru. Trois fins d’années scolaires lors desquelles elle annonça son départ, les yeux cernés et la barrette de travers, à une assemblée d’instituteurs empreints d’espoir. Et trois rentrées scolaires où elle réapparut, fraîche comme un gardon, l’œil cruellement vif et une barrette neuve à l’angle de son front luisant, face à des paires d’yeux déconcertés qui perdaient ainsi en une minute l’effet bénéfique de leurs longues vacances d’été.
La bouteille de champagne se bonifiait donc sagement, dissimulée dans un emballage de boîtes de cacahuètes auxquelles elle était allergique –c’était notoire- et qu’elle ne risquait pas d’approcher, pas même par curiosité.
Madame Hécart, d’un leste index coudé chargé de ressentiment, frappa à la porte de la directrice puis posa sa main sur la poignée, prête à l’actionner. Elle attendait le sésame éructé par l’occupante pour entrer. Comme il ne venait pas, elle frappa une seconde fois, plus fort. Le silence comme seule réponse, résignée et déçue, elle rebroussa chemin. Alors qu’elle redescendait l’escalier, elle croisa le gardien de l’établissement.
- Madame Roche n’est pas là ?
- Si. Je l’ai vue monter dans son bureau en début d’après-midi mais elle n’en est pas ressortie, j’en suis certain. Elle avait même convoqué, à l’heure de la récréation, un gamin de cours préparatoire que j’ai d’ailleurs vu passer tout à l’heure.
La jeune femme décida donc de frapper à nouveau à la porte. Madame Roche pouvait bien être de celles qui ne voulant pas être dérangées, ne répondait pas. Agacée par cette idée, elle ouvrit promptement, prête à affronter l’ogre promu par l’Education Nationale.
Lorsqu’elle aperçut la directrice, elle s’immobilisa, pétrifiée. Celle-ci était assise à son bureau, les bras ballants vers le sol, la tête en arrière, la bouche ouverte, deux choses indéfinissables plantées dans les narines et les yeux exorbités. Aucun son, aucun cri ne sortirent de la bouche paralysée de la jeune mère. Mécaniquement, elle s’approcha de la grosse directrice et remarqua qu’une gomme avait été enfoncée dans chacune de ses narines, de ces gommes rose d’un côté pour le crayon à papier et bleue de l’autre pour le stylo à bille. Seuls les bouts bleus apparaissaient.
La police, prévenue par le concierge totalement paniqué, arriva sur place et boucla immédiatement les lieux du drame. Pendant qu’une équipe s’attelait aux premières constatations, une autre procédait aux interrogatoires des témoins. Il en ressortit assez rapidement que Madame Roche était morte étouffée pour une autre raison que les gommes bleues et roses dont on l’avait décorée lesquelles excluaient pourtant, de par leur présence, une mort naturelle. L’autopsie révélerait la cause exacte du décès.
La nouvelle fit l’effet d’une traînée de poudre et il faut bien le reconnaître, déclencha quelques sourires béats sur certains visages d’enfants, de parents ou de professeurs.
La première conclusion de la police fut la réponse qu’elle put donner sans crainte d’erreur à la question « à qui profite le crime ? ». A tout le monde, c’était manifeste.
C’est l’inspecteur Nanaimo, un grand gaillard un peu ventru et un peu bridé en souvenir d’un grand-père japonais, qui entrevit le premier le petit morceau de papier blanc coincé entre les seins de la défunte et qui dépassait à peine. Il s’agissait d’un petit mot écrit de la main dodue de la directrice…
J’étais menacée. Plutôt mourir que de livrer mes secrets. Adieu.
Des secrets ? Quels secrets ?
La mort remontait à 14 heures 30 de l’après-midi, heure à laquelle tous les instituteurs étaient en classe avec leurs élèves, donc avec un alibi en béton encore plus armé que tous les cagoulés de Tralonca (2) réunis. Le gardien, interrogé, assura qu’il n’avait vu personne monter vers le bureau de Madame Roche, hormis un petit garçon convoqué à l’heure de la récréation et qu’il vit effectivement passer à 15 heures 30 pour passer à nouveau dans l’autre sens et réintégrer la cour cinq minutes plus tard.
On appela le petit garçon.
- Comment t’appelles-tu et quel âge as-tu petit ? Interrogea l’inspecteur Nanaimo.
- J’a m’appelle Wolfgang et j’a six ans et demi, répondit timidement le garçonnet.
- Tu as vu Madame Roche cet après-midi ?
- C’est Ronchon son nom, pas Roche ! Non je l’a pas vue. J’a frappé à sa porte mais l’a pas répondu.
- Pourquoi voulait-elle te voir ?
L’enfant baissa les yeux et ferma sa bouche en une moue résolument hermétique.
- Tu peux me le dire, personne ne le saura.
Wolfgang soupira et accepta de faire confiance à ces yeux bridés qui lui rappelaient ses amis les Mangas.
- J’a fait pipi à côté de là où qui faut. C’est la faute à Madame Ronchon, elle a crié pendant que j’étais en train de faire pipi et je m’a retourné pour voir qui elle grondait, alors j’a fait pipi à côté de là où qui faut et elle m’a vu. Voilà.
- Tu l’aimes bien la directrice ?
- Ah ben non ! Y’a personne qui l’aime à l’école ! Même que mon Papa il a dit que c’était un remède contre l’amour !
- D’accord Wolfgang, je te remercie. Tu as été formidable. Tu peux repartir.
Quand l’inspecteur Nanaimo regagna son bureau, il sortit un chewing-gum à la chlorophylle de son tiroir et se cala contre le dossier de son fauteuil pour réfléchir tranquillement tout en mâchouillant.
- Récapitulons, se dit-il à voix basse, une directrice haïe de tous est morte étouffée dans son bureau à 14 heures 30. Une lettre trouvée sur elle semble indiquer qu’elle s’est suicidée. Cette lettre fait référence à des secrets que nous ignorons totalement. Les gommes trouvées dans ses trous de nez laissent pourtant penser que tout ceci est une mise en scène macabre. Pourquoi des gommes ? Personne n’a vu quoique ce soit, pas même le petit Wolfgang, et nous n’avons aucun suspect. Quant au concierge, il est hors de cause puisque nous avons pu vérifier qu’il était dans sa loge, au téléphone avec son frère de 13 heures 54 à 15 heures 12. De surcroît, sa loge se situe près de l’escalier qui mène au bureau de la décédée et il aurait forcément vu quelconque personne passer.
Il cracha son chewing-gum dans la corbeille et rentra chez lui, convaincu que le résultat de l’autopsie éclairerait l’affaire.
Lorsque le compte-rendu de l’autopsie tomba sur le bureau de Nanaimo le lendemain matin, juste avant de partir perquisitionner le domicile de Madame Roche, son sang ne fit qu’un tour. Il révélait non seulement que la victime était décédée des suites d’un étouffement lié à un choc anaphylactique causé par une allergie à des cacahuètes qu’elle avait ingurgitées en très grande quantité mais également que les empreintes digitales de la décédée ne correspondaient pas à celles de Aude Roche, née le 2 février 1950 à Bastia, Haute-Corse ! Le rapport ajoutait qu’elle n’avait pas été violée, mais de cela il s’en doutait…
Serait-ce l’un des secrets auxquels la morte faisait allusion dans sa lettre ? Mais alors qui était cette femme ? L’Education Nationale venait de confirmer la nomination en 1997 d’une Aude Roche au poste de directrice d’école. Usurpation d’identité ?
Où se trouvait la véritable Aude Roche ?
Rien ne coulait de source…
La villa de Madame Roche (nous continuerons à l’appeler ainsi tant que Nanaimo n’aura pas progressé dans cette affaire) était une bâtisse sur deux étages. Elle y vivait seule. Claire et spacieuse, elle était meublée avec goût. Les policiers entreprirent une fouille méthodique de toute la maison. L’inspecteur Nanaimo supervisait et donnait des ordres. Les policiers perquisitionnaient depuis environ deux heures quand l’un d’entre eux découvrit derrière une aquarelle accrochée au mur, deux documents dactylographiés. Sur le premier, on pouvait lire :
Madame Gabriola. Il est temps de dire la vérité et de libérer ma sœur. Vous allez avoir des ennuis, ça vous pouvez en être certaine. Signé : Vous savez qui.
Sur le second :
Madame Gabriola. Vous ne m’écoutez pas et ne décrochez plus votre téléphone. Vous avez deux jours pour libérer ma sœur sinon je dis à tout le monde qui vous êtes. Signé : Vous savez qui.
La perquisition ne donna rien de plus mais c’était déjà pas mal puisqu’elle leur livrait un début de piste. L’inspecteur ordonna qu’on lui procure la liste de tous les appels téléphoniques reçus au domicile de la défunte depuis trois mois et demanda à ce que chaque appel soit identifié.
Ce fut fait en un temps record par un petit flic en quête d’avancement. Il faut dire que seuls trois numéros de téléphone différents en appel entrant figuraient sur le listing... Le premier se révéla être celui de Télétel 2, lequel après vérification ne mena qu’à un pool de standardistes qui s’appelaient toutes Sylvie. Le second aboutit à Pizza Roro, lequel Roro, interrogé, déclara qu’elle lui commandait régulièrement une pizza sans allergène et que cette cliente était tellement désagréable qu’il avait pris l’habitude de la prévenir dès que sa pizza était prête afin d’éviter qu’elle stationne trop longtemps devant son camion. Quant au troisième, il correspondait à un certain Tom Hégeiry habitant à Ajaccio.
C’est sur ce dernier que Nanaimo concentra son attention.
Tom Hégeiry, la cinquantaine, petit, trapu, le cheveu rare et gris, faisait cohabiter des yeux de chat avec un petit nez de souris. Lorsqu’il ouvrit la porte à notre inspecteur et que ce dernier eut décliné son identité, son visage s’illumina et de sa bouche minuscule sortit un :
- Enfin !
Les révélations de Tom scotchèrent Nanaimo sur le fauteuil du salon où son hôte l’avait prié de s’installer tout en lui servant un scotch. Doublement scotché donc…
Il se disait être le frère de la vraie Aude Roche disparue il y a tout juste dix ans, qu’il avait connu Madame Gabriola à l’époque où elle tenait un caboulot à Marseille, qu’il était client de ce caboulot et que sa sœur Aude y arrondissait ses fins de mois d’institutrice. Il n’avait jamais averti la police par peur d’anéantir la carrière de sa sœur mais aujourd’hui, « c’en est trop, il faut que ça cesse », soupira-t-il.
- J’ai découvert que Madame Gabriola avait usurpé l’identité de ma sœur, poursuivit-il devant un Nanaimo abasourdi. Elle m’avait confié un soir qu’elle aurait rêvé d’être maîtresse d’école et que ma sœur avait bien de la chance d’être nommée directrice d’une école primaire. Madame Gabriola était jalouse et détestait Aude. Elle détestait de toute façon tout le monde. C’était un pit-bull. Quand j’ai lu dans Corse-Matin qu’elle avait été retrouvée morte, j’ai débouché une vieille bouteille de limoncellu (3) que je gardais précieusement pour une grande occasion. J’en avais trouvé une. Et Aude ? Vous l’avez trouvée ? Je sais juste que là où elle se trouve, elle est entourée de bouteilles de Châteauneuf du Pape.
Madame Gabriola avait ironisé sur ce point, sachant que ma sœur était une grande amatrice de vin. Mais je ne sais rien de plus.
Il s’interrompit, épuisé. Soudain, un vent de panique l’envahit :
- Je n’y suis pour rien ! Je ne l’ai pas tuée !
- Certes… Mais vous avez commis une faute grave en ne prévenant pas la police ! Depuis dix ans ! Vous rendez-vous compte ? Vous allez être poursuivi par la justice. De plus, tant que nous n’avons pas trouvé l’assassin, vous êtes le suspect n° 1…
Le museau sur le menton, Tom baissa les yeux. Dans un murmure, il lui répondit :
- Je ne voulais pas que l’on sache que ma sœur avait fait la pute.
- Mais au fait, comment se fait-il que vous n’ayez pas le même nom que votre sœur ?
- Notre mère vendait des assurances-vie au porte à porte. Nous avons été conçus par accident alors qu’elle se démenait pour décrocher des contrats. Aude fut reconnue par amitié par un copain de notre mère. Quant à moi, je porte le nom de Maman.
Oui mais... et les gommes ?
L’enquête sur l’assassinat de la directrice n’avançait pas mais néanmoins, la police découvrit deux jours plus tard la cave dans laquelle la véritable Aude Roche était enfermée…
Ils eurent vite fait d’apprendre que Madame Gabriola, de son vrai nom Annick Tammaire, possédait une maison de village à quelques kilomètres de son domicile.
Quand ils arrivèrent sur les lieux, après avoir fait ouvrir la porte d’entrée par un serrurier, ils trouvèrent sans peine la lourde trappe qui menait à la cave. Retenue par un gros cadenas, ils durent utiliser une scie à métaux empruntée à un voisin pour en venir à bout. Puis, fébrilement, ils soulevèrent la trappe, faisant apparaître un escalier de meunier en bois.
Nanaimo, sa torche à la main, s’y engagea prudemment. Il entrevit des casiers de bouteilles poussiéreuses. Du Châteauneuf du Pape. Annick Tammaire avait dit vrai.
- Il y a quelqu’un ? Risqua-t-il.
Une ombre se profila dans le faisceau de la lampe. Une femme aux cheveux courts et hirsutes, accoutrée d’un immense chandail vert et d’un pantalon de jogging noir apparut soudain, les yeux arrondis par une expression indéfinissable.
- Oui…
- Madame Roche ?
- Oui…
- C’est la police. Nous venons vous délivrer.
La femme eut un brusque mouvement de recul. Elle semblait inquiète. Puis se rapprochant à nouveau de l’escalier demanda :
- Vous avez un tire-bouchon ?
Aude Roche avait sombré dans la folie. Dix ans d’enfermement… Elle fut internée. Toujours enfermée mais moins…
Annick Tammaire était démasquée, Aude Roche était retrouvée, Tom Hégeiry était sous étroite surveillance judiciaire mais… nous ne savions toujours pas dans quelles mystérieuses circonstances la directrice avait trouvé la mort.
C’est Monsieur Lagrive, l’instituteur de cours préparatoire (celui qui cachait la bouteille de champagne dans son tiroir, souvenez-vous) qui permit à la police de clore l’affaire, deux semaines plus tard alors que l’enquête piétinait.
Un message laissé au standard par le maître attendait l’inspecteur Nanaimo sur son bureau un après-midi au retour du déjeuner :
« Prenez contact avec moi le plus rapidement possible. Important ».
Nanaimo ne tarda pas et se rendit illico à l’école primaire. Lorsqu’il fit irruption dans la classe, Monsieur Lagrive ne parut pas surpris. Il ordonna aux enfants de continuer leur exercice de calcul dans le silence et demanda à Wolfgang de le suivre. Entraînant l’inspecteur dans le couloir, il lui demanda d’écouter attentivement ce que Wolfgang avait déjà déclaré à son maître dans la matinée.
- Vas-y Wolfgang, n’aies pas peur. Répète au policier ce que tu m’as dit ce matin.
Le regard du garçonnet passait du maître au policier, puis du policier au maître. Il hésitait. Monsieur Lagrive décida de l’aider.
- Quand tu as été voir Madame Roche l’autre fois, tu n’as pas fait demi-tour comme tu l’avais dit, n’est-ce pas ?
- Non Maître. J’a rentré dans le bureau.
- Qu’as-tu vu alors ?
- J’a vu Madame Ronchon. Madame Ronchon qu’elle s’appelle ! Pas Madame Roche !
- D’accord. Madame Ronchon. Que faisait Madame Ronchon quand tu es rentré dans le bureau ?
- Elle dormait.
- Et alors, qu’as-tu fait ?
- J’a été voir si elle dormait beaucoup et pis comme j’a vu que oui, j’a regardé sur son bureau et j’a vu deux gommes. J’a pris les gommes et j’y a mis dans l’pif.
- Mais pourquoi donc ? Interrogea Nanaimo stupéfait.
- Pour effacer Madame Ronchon M’sieur…
C’est ainsi que l’affaire de la directrice fut classée. Elle s’était bien suicidée, préférant la mort au déshonneur et utilisant son allergie aux cacahuètes pour y parvenir. Tom Hégeiry, malgré quelques déboires avec la justice, s’en tira avec du sursis et des circonstances atténuantes.
Quant aux instituteurs de l’école, ils débouchèrent leur bouteille de champagne en grignotant gaiement des cacahuètes.
(1) La coppa est de la charcuterie corse (et parfois italienne mais en moins bon…), genre gros saucisson bien rondouillard. Cependant, ce n’est pas un saucisson, c’est de la coppa.
(2) Tralonca, village corse, fut le lieu d’une conférence de presse clandestine du F.L.N.C (Front de Libération National de la Corse) lors de laquelle les membres étaient lourdement armés et cagoulés. Un peu de folklore !
(3) Le limoncellu est une tuerie de liqueur à base de zestes de citron (14 citrons pour 1 litre d’alcool), de sucre et d’eau de vie (de la vraie ! Pas une eau de survie !). A faire macérer dans une dame-jeanne pendant au moins un mois tout en secouant régulièrement. A conserver dans un endroit à l’abri de la lumière et de la chaleur. Une fois prêt, le limoncellu se boit glacé.